"Les algues, nouvelles sources de médicaments" par Raymond Kaas

Dimanche 12 mai - 11h30-12h30 - Salle de spectacles du Centre culturel (Site 1 - Pleubian) - 2 €


Raymond Kaas
Raymond Kaas

- R. KAAS travaille depuis 1978 dans le domaine des algues.

 

Ancien directeur du laboratoire d'Algologie appliquée de l'Ifremer à Nantes depuis 1994, il rejoint une nouvelle structure 'le laboratoire physiologie et biotechnologie des algues' en 1998.

Après une thèse sur l'impact de la marée noire de l'Amoco Cadiz sur les populations d'algues exploitables de la côte nord de la Bretagne, il participe par la suite à la  cartographie des algues d'intérêt économique dans la même région.

 

- De 1983 à 1990, il a été impliqué dans le développement de l'algoculture d'Undaria pinnatifida, Laminaria japonica et Alaria esculenta, en Méditerranée et sur les côtes bretonnes. Durant cette période, il y a eu mis au point  la technique dite du 'free living' pour les gamétophytes de laminaires, basée sur une idée du professeur Hue, algologue à la NFRDA en Corée, qu'il a rencontrée en 1983 lors d'un séjour de formation à Busan.

 

- Au début des années 1990 il a participé aux études sur la faisabilité des cultures de Porphyra sp. Soutenu par des fonds européens, il a dirigé le projet sur ​​les «bases biologiques et génétiques pour la culture en masse de Laminaria digitata", qui a fédéré des laboratoires français et allemand.
L'expertise de son laboratoire était reconnu à l'échelon de la planète aussi bien dans le domaine des algues rouges que des algues brunes.

Des études d'impact ou des estimations de stocks ont été mené à la fois en France et dans le monde entier.

 

- Depuis 1998, son centre d'intérêt s'est porté sur les études écophysiologiques des microalgues utilisés comme aliments pour l'aquaculture dans le but de produire des cellules de qualité constante, riches en poly-acides gras insaturés, ou comme source potentielle d'énergie ou encore dans le domaine de la santé où les microalgues représentent une mine de molécules nouvelles.

Il participe activement aux développements des cultures de microalgues en photobioréacteurs, aussi bien en mode batch, semi-continu que continu pour les besoins de recherches sur la taxonomie et l'élucidation des voies métaboliques des cellules phytoplanctoniques.
Ses recherches actuelles portent essentiellement sur la physiologie des algues, leur biochimie et sur des développements en électronique, en automatisme  et en informatique pour suivre leur développement.